X-men Days of Future Past : en attendant les mutants

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X-men Days of Future Past : en attendant les mutants

Salut les geeks ! On ouvre ce blog en entrant directement dans le vif du sujet à travers l’univers de Marvel, et plus précisément le monde très étendu des X-men.

Qu’est-ce que c’est les X-men ? C’est une bande de freaks dotés de super pouvoirs en raison d'une mutation génétique qui les différencie du reste de l'humanité.

C’est aussi LE film qui a ressuscité le genre, à savoir les galipettes de super-héros, mais attention, en mode crédible cette fois-ci. En effet, si certaines franchises mémorables telles que Superman ou Batman ont su donner corps aux personnages de comics books dès 1978, le film de héros en collant en était au point mort, comme en témoigne le Les Quatre Fantastiques de 1994, bouse immonde mais assez drôle produite dans l’unique but de conserver les droits de la franchise.

X-men Days of Future Past : en attendant les mutants

Mais voilà qu’à la fin des années 1990 Bryan Singer commence à s’intéresser à l’histoire de ces mutants mal aimés. Bien que le réalisateur d’Usual Suspect n’ait jamais ouvert un comic book estampillé X-men, l’univers qu’on lui propose d’adapter le séduit. Singer a grandi dans une famille juive new yorkaise, il est homosexuel, le thème de la discrimination lui parle. D’ailleurs, il n’est pas anodin de se souvenir que dans son film précédent, "Un élève doué", un adolescent découvrait que son voisin était un criminel de guerre nazi. Le salopard en question était interprété par Sir Ian McKellen, Magneto dans X-men.

Il est donc logique que le premier film X-men, sorti en 2000, s’ouvre sur une scène se déroulant à Auschwitz, camp d’extermination peu sympathique dans lequel Magneto développe ses pouvoirs sur les ondes magnétiques et apprend à détester l’homo sapiens.

En résulte un film fort, bien ficelé, mais encore légèrement limité par la technologie, plombé par le choix parfois douteux des personnages et/ou des acteurs qui les jouent. Se référer à la baston entre Tornade et Crapaud, avec la réplique culte (euh…): "Tu sais ce qui arrive quand un crapaud est frappé par la foudre ? La même chose qu’à n’importe qui! ».

Le deuxième film X-men, X2: X-men United en VO, est un modèle du genre et ammorce en tandem avec le premier Spider-Man, ce qu’on pourrait appeler l’âge d’or des films de super-héros. La scène d’ouverture de X2 introduit le personnage de Diablo. Le mutant téléporteur attaque la maison blanche dans une belle séquence d'action, événement déclenchant une traque sans merci contre tous les mutos, bons ou méchants. Ce film est une réussite de par ses superbes effets spéciaux qui permettent enfin de voir à l’écran des super héros bien rendus et badass. C’est aussi la meilleure performance à ce jour de Hugh Jackman dans le rôle Wolverine, à la fois animal et sensible. Pas trop sensible quand même, hein, Wolverine déchire tout dans la scène de l’attaque du manoir par le Colonel Stryker. Les soldats sont dézingués trois par trois par un Logan fou furieux, en même temps qu’on découvre plein, plein de nouveaux mutants.

Bon pour le troisième film X-men on va la faire courte, genre Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal ça n’existe pas, parce que Brett Ratner, le réalisateur des Rush Hour, prend le relais, et disons que ça craint du boudin. Retenons seulement que Jean Grey, possédée par le Phoenix, est morte plantée par Wolverine alors qu’elle tentait de détruire le monde et que ce dernier peut perdre tous ses vêtements quand on l’attaque aux rayons cosmiques, sauf son pantalon.

On a ensuite eu le droit aux spin-offs sur Wolverine. Ce qui aurait pu être une tuerie sur ce personnage incontournable de Marvel devient un nanar aux effets spéciaux de piètre qualité suivi d’un film moyen dans lequel on aurait voulu voir un retour du Wolverine de X2. C’était sans compter la présence de Hugh Jackman qui monopolise le personnage depuis 14 ans. Il faut néanmoins noter qu’il a récemment eut l’honnêteté de déclarer qu’il devrait bien passer la main à un autre acteur afin de livrer une autre version du berseker.

Profitons en pour vous parler du personnage de Wolverine, a.k.a. Logan ou encore James Howlett. Le vrai Wolverine, celui du comic book, pas celui qui fait des claquettes en mode BG dans les pubs Lipton, dit de lui même qu’il est le meilleur dans sa partie. Au fil du temps, la Maison des idées en a fait un soldat surentraîné à l’histoire tragique maitrisant les arts martiaux, l’usage d’armes multiples et parlant couramment plusieurs langues dont le japonais (merci Wolverine 2…). Petit, poilu et violent à tort ou à raison, il force "à peine" sur l’alcool mais lit les philosophes grecques et connait des histoires amours qui finissent toujours mal. Ajoutons enfin qu’il fait partie de nombreuses équipes de l’univers Marvel, dont évidemment les X-men, mais aussi X force ou les Avengers. Imaginez Wolverine débarquer sur l’héliport du SHIELD pour cracher la fumée de son cigar dans la face de Captain America qui ne manquera pas de l’appeler « boule de poil ». On peut toujours rêver… Vu que Fox détient les droits de la franchise X-men alors que leurs concurrents de chez Disney construisent leur univers cinématographique Marvel avec les Avengers et consorts.

X-men Days of Future Past : en attendant les mutants

Bref, pour en revenir à nos mutants (euh moutons…), les X-men sont revenus en force grâce à X-Men: First Class, ou le Commencement, dans lequel on nous montre la jeunesse des premiers membres de la race homo superior, j’ai nommé Professeur X et Magneto, interprétés cette fois ci respectivement par James McAvoy et Michael Fassbender. Réalisé par Matthew Vaughn, et produit par Singer, on assiste à la création de la première équipe d’X-men, avec en prime une flopée d’anciens et nouveaux mutants comme le Fauve, Azazel (le père de Diablo), ou encore Emma Frost interprétée par January "Mad Men" Jones, épouse du réalisateur, dont la seule vraie anormalité dans la vie consiste à avoir mangé le placenta de son bébé ! Polémique très constructive mise à part, Fox renoue avec une franchise forte évoquant toujours la discrimination et le génocide. A cela s’ajoute un esprit 60’s conforme aux premières aventures des X-men imaginées par Stan Lee et Jack Kirby en 1963.

Quid du nouveau film ? X-men: Days of future past est basé sur le comic book du même nom édité par la Maison des idées. Que sait-on de l’histoire du long métrage ? Un Wolverine venu du futur vient avertir les jeunes mutants de X-men: First Class que leur avenir est largement compromis en raison de la création d’une armée de robot tueurs, les Sentinelles.

Ce film marque surtout le retour effectif de Brian Singer aux manettes. Face à Disney qui fait plutôt bien les choses, on attend beaucoup de ce nouveau volet que les gros geeks comme votre humble commentateur espèrent dramatique et surtout encore plus fidèle aux comics. Si comme moi vous n’en dormez pas la nuit, ce qui est peu probable, rassurez- vous, car en regardant les trois bande annonces diffusées jusqu’à maintenant on sent que Singer a voulu envoyer du pâté.

Tout d’abord, ce qui est cool, très cool, c’est que les sentinelles sont au menu, mais ce n’est pas tout puisque leur inventeur aura un rôle conséquent à jouer. Il s’agit de Bolivar Trask, interprété par PETER "je gifle Joffrey et je vous emmerde » DINKLAGE ! Oui !!! Le fan favourite de Game of Thrones sera de la partie ! Au titre des anciens de retour on devrait avoir Wolverine, Magneto, Xavier, Iceman, Shadowcat, Colossus, Tornade, Mystique, le Fauve, Havoc, William Stryker et même le Crapaud.Les absents sont Malicia, Diablo, Gambit, Deadpool, Emma Frost. Aux dernières nouvelles Anna Paquin alias Malicia devrait être réintégrée au moyen d’un cameo. Et certains nouveaux X-men moins connus du grand public seront présents au casting, tels que Warpath, Blink et Sunspot. Mais on remarquera surtout la présence de Quicksilver, le fils de Magneto, interprété par le génial Evan Peters d’American Horror Story. Curieusement, Quicksilver sera aussi dans Avengers 2 mais joué par Aaron Taylor-Jonson. Il faut surtout noter qu’après avoir joué le banlieusard dans Intouchable, notre Omar Sy national entame sa carrière américaine avec un rôle intéressant, celui de Lucas Bishop, personnage culte de l’univers marvel, mutant revenu d’un futur où les siens sont parqués dans des camps et marqués d’un M sur le visage. On le retrouvera également dans Jurassic World, oui oui, la suite de Jurassic Park. Omar Sy qui récite du Jeff Goldblum, moi j’achète ! Espérons juste qu’il parle mieux anglais que notre OSS117 oscarisé.

X-men Days of Future Past : en attendant les mutants

La suite du programme ? Un sequel déjà annoncé par Singer, baptisé X-men: Apocalypse, du nom du premier mutant apparu sur terre, ennemi juré de Xavier and Cie, et un spin off potentiellement trèèèèèès cool sur X force, la strike team pas trop peace des X-men.

X-men Days of Future Past, ça s’annonce bien, même si on aimerait une version plus fidèle aux comics. Pourquoi pas un retour au costume jaune et bleu pour Wolverine ? Les goûts et les couleurs ça ne se discute pas.

P.S: Pour info, Sir Ian Mc Kellen, alias Magneto, alias Gandalf, s’est lié d’amitié avec l’interprète du professeur Xavier, Patrick Stewart, au point que le premier a fini par célébrer le mariage pour tous du second dans le charmant État du Massachucetts. Crucial pour bien comprendre les films.

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